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16 Mar2022
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La Maison Vesale fête ses cinq ans : bon anniversaire à tous les habitants, leur entourage et le personnel !
Il y a cinq ans jour pour jour, notre CPAS inaugurait officiellement la Maison Vesale, sa cinquième maison de repos et de soins. Ses équipes s’engageaient alors dans un défi novateur et motivant : proposer aux personnes présentant une maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée (MAMA) l’accompagnement dont ils ont besoin dans un cadre de vie qui se veut le moins médicalisé possible. Faire en sorte que les habitants s’y sentent « comme chez eux », c’est la philosophie qui anime l’ensemble du personnel encore aujourd’hui... Zoom sur le chemin parcouru depuis une demi-décennie.
Et qui d’autre que Michaël Artisien pour nous en parler ? Directeur de la Maison Vesale depuis son ouverture, il a aussi participé à tout le travail de réflexion qui a précédé la mise en place du projet. « Ce qui est remarquable dans le projet Vesale, c’est qu’il a mobilisé toutes les forces vives du CPAS : Le Conseil de l’Action Sociale, la Secrétaire Générale, le DESM, le Département du Personnel, le Département des Travaux, le GTE, la Centrale d’Achats, le SIM, les Finances, la cellule Communication, etc. Mais aussi des partenaires de l’extérieur, comme l’hôpital Saint-Pierre ou la Ligue Alzheimer. Rien n’aurait été possible sans cet élan collectif », souligne-t-il d’emblée.
Jetons un rapide coup d’œil dans le rétroviseur. Suite au projet de fermeture de l’Institut Pachéco, décidé par le Conseil de l’Action sociale en 2007, germe l’idée d’ouvrir un nouvel établissement sur base d’un constat : de nombreuses personnes qui habitent en MRS présentent une fragilité cognitive. La question était : comment les accompagner au mieux pour préserver leur autonomie au-delà de la maladie ?
Très vite, des groupes pluridisciplinaires, regroupant notamment des professionnels du terrain et des experts extérieurs au CPAS, se sont unis pour dessiner les contours de ce projet inédit. « Les participants ont de suite eu envie de questionner les modèles traditionnels et d’être ambitieux », se souvient Michaël. « Au lieu de sélectionner certaines approches à gauche et à droite, nous avons décidé de nous inspirer de celles-ci afin de créer notre propre modèle d’accompagnement qui fasse sens avec notre vision de l’établissement. »
Dès son ouverture dans la rue des Alexiens, la Maison Vesale s’est donc présentée comme un lieu de vie qui se veut le plus proche possible du « comme chez soi », dans son approche architecturale, professionnelle et surtout humaniste au final. Ce nouveau modèle intègre donc une série de partis-pris : les habitants sont libres de circuler dans toute la maison, leur chambre est leur « chez-eux » qu’ils occupent jusqu’à leur fin de vie autant que possible, il y a peu d’espaces « privés » pour le personnel qui porte de simples polos de couleur avec leur prénom sans distinction de métier au lieu de la tenue de travail traditionnelle, etc. « Tout le projet est réfléchi pour les habitants et à partir d’eux. Nous répétons souvent que c’est le personnel qui travaille sur le lieu de vie des habitants et non l’inverse. Ce qui importe, c’est la relation qu’il établit avec eux et ce, quelle que soit la fonction qu’il occupe. Tout le monde participe donc à la vie de la maison », explique encore Michaël.
De la direction au personnel soignant, en passant par le pôle hôtelier, l’accueil, le personnel d’entretien, les paramédicaux, les agents administratifs, les médecins, les prestataires externes, c’est l’ensemble du personnel, les familles et les proches qui donnent vie au projet Vesale. « Tout ce projet n’est possible qu’avec un personnel qui est engagé. Nous avons la chance d’avoir des équipes qui croient au projet à tous les niveaux. Je suis fier du chemin parcouru, de l’expérience acquise depuis cinq ans et du niveau d’expertise atteint. Nous avons aujourd’hui des collègues qui n’hésitent pas à prendre l’initiative de mettre en place leur propre projet. C’est révélateur de leur investissement », se réjouit encore notre interlocuteur.
Mais comme tout projet qui sort du cadre, il amène aussi son lot de doutes. « Forcément, il y a eu et il y aura encore des ajustements », confirme Michaël. Changer de vision sur la personne âgée est un long chemin que nous empruntons avec humilité mais conviction. D’autant que les premières années d’existence de la Maison Vesale ont été marquées par une pandémie d’ampleur inédite. « La Covid-19 a mis entre parenthèses une série de réalités. La philosophie du projet Vesale est bien restée vivante mais elle a dû par moment prendre un autre visage afin de garder un équilibre entre humanité et sécurité. Nous restons très motivés, il y a plein d’aspects que la crise sanitaire n’a pas fragilisés. Elle a mis en lumière des formes de solidarités touchantes entre membres du personnel. Nous devons cependant nous réinventer en partie pour continuer à avancer et repartir dans une « nouvelle » normalité. »
En attendant, pour remercier toutes celles et tous ceux qui font de la Maison Vesale ce qu’elle est, cette semaine d’anniversaire sera émaillée de petites attentions. En point d’orgue : l’organisation ce mercredi d’un « apéro bruxellois » qui mêlera habitants et personnel. Histoire de « marquer le coup » tout en partage, convivialité et bienveillance… Trois mots qui résonnent au quotidien à Vesale.
Site Internet de la Maison Vesale
Jetons un rapide coup d’œil dans le rétroviseur. Suite au projet de fermeture de l’Institut Pachéco, décidé par le Conseil de l’Action sociale en 2007, germe l’idée d’ouvrir un nouvel établissement sur base d’un constat : de nombreuses personnes qui habitent en MRS présentent une fragilité cognitive. La question était : comment les accompagner au mieux pour préserver leur autonomie au-delà de la maladie ?
Très vite, des groupes pluridisciplinaires, regroupant notamment des professionnels du terrain et des experts extérieurs au CPAS, se sont unis pour dessiner les contours de ce projet inédit. « Les participants ont de suite eu envie de questionner les modèles traditionnels et d’être ambitieux », se souvient Michaël. « Au lieu de sélectionner certaines approches à gauche et à droite, nous avons décidé de nous inspirer de celles-ci afin de créer notre propre modèle d’accompagnement qui fasse sens avec notre vision de l’établissement. »
Dès son ouverture dans la rue des Alexiens, la Maison Vesale s’est donc présentée comme un lieu de vie qui se veut le plus proche possible du « comme chez soi », dans son approche architecturale, professionnelle et surtout humaniste au final. Ce nouveau modèle intègre donc une série de partis-pris : les habitants sont libres de circuler dans toute la maison, leur chambre est leur « chez-eux » qu’ils occupent jusqu’à leur fin de vie autant que possible, il y a peu d’espaces « privés » pour le personnel qui porte de simples polos de couleur avec leur prénom sans distinction de métier au lieu de la tenue de travail traditionnelle, etc. « Tout le projet est réfléchi pour les habitants et à partir d’eux. Nous répétons souvent que c’est le personnel qui travaille sur le lieu de vie des habitants et non l’inverse. Ce qui importe, c’est la relation qu’il établit avec eux et ce, quelle que soit la fonction qu’il occupe. Tout le monde participe donc à la vie de la maison », explique encore Michaël.
De la direction au personnel soignant, en passant par le pôle hôtelier, l’accueil, le personnel d’entretien, les paramédicaux, les agents administratifs, les médecins, les prestataires externes, c’est l’ensemble du personnel, les familles et les proches qui donnent vie au projet Vesale. « Tout ce projet n’est possible qu’avec un personnel qui est engagé. Nous avons la chance d’avoir des équipes qui croient au projet à tous les niveaux. Je suis fier du chemin parcouru, de l’expérience acquise depuis cinq ans et du niveau d’expertise atteint. Nous avons aujourd’hui des collègues qui n’hésitent pas à prendre l’initiative de mettre en place leur propre projet. C’est révélateur de leur investissement », se réjouit encore notre interlocuteur.
Mais comme tout projet qui sort du cadre, il amène aussi son lot de doutes. « Forcément, il y a eu et il y aura encore des ajustements », confirme Michaël. Changer de vision sur la personne âgée est un long chemin que nous empruntons avec humilité mais conviction. D’autant que les premières années d’existence de la Maison Vesale ont été marquées par une pandémie d’ampleur inédite. « La Covid-19 a mis entre parenthèses une série de réalités. La philosophie du projet Vesale est bien restée vivante mais elle a dû par moment prendre un autre visage afin de garder un équilibre entre humanité et sécurité. Nous restons très motivés, il y a plein d’aspects que la crise sanitaire n’a pas fragilisés. Elle a mis en lumière des formes de solidarités touchantes entre membres du personnel. Nous devons cependant nous réinventer en partie pour continuer à avancer et repartir dans une « nouvelle » normalité. »
En attendant, pour remercier toutes celles et tous ceux qui font de la Maison Vesale ce qu’elle est, cette semaine d’anniversaire sera émaillée de petites attentions. En point d’orgue : l’organisation ce mercredi d’un « apéro bruxellois » qui mêlera habitants et personnel. Histoire de « marquer le coup » tout en partage, convivialité et bienveillance… Trois mots qui résonnent au quotidien à Vesale.
Site Internet de la Maison Vesale